« Tous les Canadiens, à titre de personnes visées par les traités, partagent la responsabilité de l’établissement et du maintien de relations mutuellement respectueuses. » L’héritage laissé par les pensionnats ainsi que les effets permanents de la colonisation, des traumatismes intergénérationnels et du racisme systémique ont une incidence sur la santé et l’apprentissage des enfants des Premières Nations, métis et inuits.
Le Consortium conjoint pancanadien pour les écoles en santé (CCES) apprécie le travail de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, et il l’appuie en reconnaissant les séquelles et l’héritage douloureux laissés par les pensionnats. Nous utiliserons notre plateforme nationale pour faire connaître ses appels à l’action dans les domaines de l’éducation et de la santé, et, le cas échéant, pour y répondre.
Le CCES reconnaît également l’importance du droit des peuples autochtones de disposer d’eux-mêmes, conformément à l’énoncé de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Le CCES est déterminé à appuyer et à rappeler les perspectives et modes de connaissance autochtones, à améliorer la compréhension au sein des communautés et entre celles-ci, et à favoriser un changement de mentalité et d’attitude dans nos milieux scolaires.
Le CCES répondra aux appels à l’action en approfondissant les relations avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits, et en examinant les enjeux liés au pouvoir et aux privilèges. Nous avons l’occasion de réconcilier notre histoire commune et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Canadiens.
« Bien qu’ils aient été soumis à des politiques d’assimilation agressives pendant près de 200 ans, les peuples autochtones ont conservé leur identité et ont préservé leurs collectivités. Ils continuent de défendre leurs droits à l’autonomie gouvernementale. Ils ne sont pas seuls dans cette bataille », et le CCES demeure un allié dans la poursuite de leur quête.